Evaluation de l'information.
L'accés à l'information est aujourd'hui chose aisée, en particulier sur le Net. Toutefois cette quantité d'information est de qualité inégale. Il convient donc de la discriminer, au travers de critères spécifiques, pour déterminer sa pertinence. Quels sont les procédures et les outils disponibles pour permettre à un "veilleur" de sélectionner de l'information de qualité pour un objectif donné, l'information étant un critère déterminant dans la stratégie de l'entreprise ?
17 décembre 2006
09 décembre 2006
Retour sur les signaux faibles
Toujours à des fins d'évaluation de l'information à utiliser en veille stratégique, Nicolas LESCA propose un descriptif des caractéristiques des signaux faibles qu'il appelle plutôt "signaux d'alerte précoce". Ainsi, selon lui, le signal d'alerte précoce est :
- Externe : il renseigne sur l’environnement et sur son évolution
- Qualitatif : il est en lien avec faits non chiffrés ou non réalisés ou indisponibles, dont la nature est très diverse (écrite, orale, visuelle, même olfactive ou tactile)
- Fragmentaire : il est le fruit de détails tangibles, sans que l’ensemble soit connu
- Incomplet : il lui manque des éléments complémentaires
- Aléatoire : il est recueilli dans des contextes divers, par des personnes diverses
- Equivoque : il se prête à des interprétations multiples, voire contradictoires
- Incertain : il peut être faux
- Anticipatif : il porte sur l’avenir possible
Référence : LESCA, N. Construction du sens : le cas de la veille stratégique et de l'exploitation collective des signes d'alerte précoce. Thèse pour le doctorat en Sciences de Gestion, Université Pierre Mendès France, Ecole Doctorale de Sciences de Gestion ED 275, 12 décembre 2002. Directeur de recherche : professeur Jacques Trahand. Version PDF. 492 p.
04 décembre 2006
De l’évaluation de l’information à son analyse
L’usage des méthodes d’analyse de l’information dans la pratique :
- 25 % : simulation – modélisation de l’information
- 26 % : analyse conjointe (statistique)
- 28 % : war gaming
- 41 % : analyse winn / loss
- 53 % : scénarios
- 55 % : analyse SWOT
- 72 % : analyse financière
- 89 % : profil du compétiteur
Source : Society of Competitive Intelligence Professionals (SCIP). www.scip.org
28 novembre 2006
Est-ce un signal faible?
Déceler les signaux faibles
Dans la présentation qu'il a faite au colloque IE et Compétition Internationale, tenu le 16 novembre dernier à Paris, Robert Salmon, ancien vice-président prospective et stratégie de L'Oréal, définit les signaux faibles comme étant de "petits événements cachés par le bruit du système, ignorés par l'approche stratégique classique ... surprenants, non articulés, qualitatifs, inattendus, discrets, subtils...".
15 novembre 2006
EVALUATION ET VALIDATION DE L'INFORMATION SUR INTERNET
Journée d'étude du réseau URFIST:
Cette journée, qui aura lieu le 31 janvier 2007, proposera une reflexion sur les modes et outils d'évaluation de l'information traditionnels, actuels et en devenir.
"A partir du constat de l'apparition de "technologies disruptives" et de la "crise" des modalités d'évaluations et de validations de l'information sur Internet, nous voulons proposer une analyse des outils traditionnels ou nouveaux et nous interroger sur la (ou les) manière(s) d'integrer ces changements dans la formation..."
Cette journée est gratuite et ouverte à tous MAIS s'adresse en priorité aux formateurs du domaine de l'information. M.Moldovan ceci peut donc t'interresser.
Voici le lien pour plus de détails (intervenants, lieu, inscription ...)
14 novembre 2006
Grille d'évaluation suite
Un autre document de l'Ecole Nationale Supérieure des Mines traitant de grille d'évaluation des contenus des documents web datant de 2003.
Document qui a le mérite d'être clair pour un veilleur débutant (j'en suis!!)
12 novembre 2006
Nouvelle économie et qualité de l'information
Petit précis d’efficacité collective : travailler autrement
« Network or not work »
Eric Jonquière,
Intelligence Économique et Veille Technologique,
Association Francophone des Utilisateurs du Net
A l’occasion de la deuxième édition des Rencontres Innovation, Compétitivité, Connaissance 2006, qui se sont déroulées à Paris du 19 au 20 octobre 2006, ont été publiés les résultats et les recommandations issus de l’enquête Efficacité collective 2006, sous la forme d’un ouvrage intitulé Petit précis d’efficacité collective : travailler autrement, initiative d’un regroupement d’associations, institutions d’enseignement, journaux et compagnies[1] du périmètre hexagonal.
Selon Richard D. Collin, titulaire de la Chaire « Efficacité Collective, Travail en réseau, Organisations innovantes » de l’École de management (EMSI) de Grenoble, l’économie d’aujourd’hui, appelée « nouvelle économie » ou « économie du savoir » est caractérisée par trois mutations fondamentales : le passage d’une gestion de la main d’œuvre à une gestion des informations, des savoirs et des compétences (la gestion du « cerveau d’œuvre »), la vitesse des innovations technologiques largement supérieure au rythme des générations et l’interdépendance sociale, démographique, économique, technologique globale.
Dans ce contexte, la valorisation de toutes les formes du capital organisationnel et surtout du capital immatériel, intellectuel et humain visant à améliorer la vitesse, la capacité innovatrice et l’efficacité collective peut et doit s’appuyer sur les méthodes et les outils du travail collaboratif, afin de créer la synergie génératrice de performance organisationnelle.
L’investigation faisant l’objet de ce livre élaboré autour de la réflexion sur l’efficacité collective a été menée de février à avril 2006, auprès de quelques milliers de « cols blancs » (décideurs et professionnels) basés en France et ailleurs dans le monde, ayant accepté l’exercice qui leur proposait de tester et d’analyser, sur une base individuelle, leur propre style et mode de travail, ainsi que la façon de travailler en équipe et l’usage quotidien de la technologie.
L’enquête a consisté premièrement en l’administration d’un questionnaire à distance (durée : 40-60 minutes), conçu dans une approche de découverte et de sensibilisation, complétée par une analyse des réponses et la publication du tome 1 de cette étude, planifiée pour une durée de trois ans.
Les résultats de l’analyse des données collectées dans le cadre de cette enquête (2545 répondants) ont permis plusieurs constats :
- la performance personnelle / organisationnelle est accélérée par l’efficacité collective et le travail collaboratif,
- le courriel électronique est considéré comme l’outil de travail collaboratif par excellence, tandis que la messagerie instantanée, le blog, le forum ou les réseaux sociaux sont presque inconnus,
- les principales préoccupations vont vers l’efficacité des réunions, la collaboration effective, le partage d’information, la méconnaissance des termes techniques, le manque de temps, la surinformation, le besoin de référentiels communs, la formation.
Suite à l’étude des réponses, le profil type du répondant se caractérise par : l’utilisation quotidienne des TIC, le besoin d’outils et pratiques plus efficaces pour les réunions (organisation, prise de notes, rédaction et transmission des comptes rendus) et la collaboration (mise au point de documents en commun avec l’équipe), la vision du travail collaboratif et de ses outils en tant que générateurs de performance pour le groupe de travail, la nécessité d’améliorer l’accès et la qualité de l’information interne et externe, le rendement amélioré par l’utilisation d’outils innovants de partage d’information et de coopération, la surcharge de travail conséquente, l’utilisation généralisée du courriel électronique.
D’autre part, l’interprétation des réponses concernant les attitudes face aux TIC a permis la mise en évidence de quatre catégories de répondants (en ordre décroissant selon le nombre de répondants) : population "collaborative", population "peu enthousiaste", population "motivée pensant que les autres et l’environnement résistent", population "bien motivée et impliquée".
Les représentations cartographiques des réponses et des commentaires, auxquelles s’ajoutent des études de cas de grandes organisations, ainsi que des témoignages de dirigeants et de professionnels, viennent compléter ce premier volume dédié à l’efficacité collective.
Au niveau des pistes suggérées pour avancer vers l’efficacité collective, on cite : la nécessité d’une culture organisationnelle du collaboratif, la formation aux outils et aux méthodes collaboratifs, la préservation et le développement des relations humaines, la création de la fonction de responsable de l’efficacité collective, l’organisation des entreprises en pôles de compétitivité et en grappes spécialisées, l’orientation vers l’apprentissage organisationnel, le changement et la concertation, l’amélioration des systèmes d’information et informatiques – en d’autres mots, travailler sur les usages et sur les technologies pour un avenir plus ou moins lointain, mais toujours collectif.
[1] Parrainage : Microsoft France, Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie (ACFCI), Association Francophone des Utilisateurs du Net (AFNET), Groupe Informatique des Grandes Entreprises Françaises (CIGREF), Institut Demos, École Nationale Supérieure des Arts et Métiers (ENSAM), Fondation Internet Nouvelle Génération (FING), École de Management de Grenoble, La Tribune, Radio Classique.
« Network or not work »
Eric Jonquière,
Intelligence Économique et Veille Technologique,
Association Francophone des Utilisateurs du Net
A l’occasion de la deuxième édition des Rencontres Innovation, Compétitivité, Connaissance 2006, qui se sont déroulées à Paris du 19 au 20 octobre 2006, ont été publiés les résultats et les recommandations issus de l’enquête Efficacité collective 2006, sous la forme d’un ouvrage intitulé Petit précis d’efficacité collective : travailler autrement, initiative d’un regroupement d’associations, institutions d’enseignement, journaux et compagnies[1] du périmètre hexagonal.
Selon Richard D. Collin, titulaire de la Chaire « Efficacité Collective, Travail en réseau, Organisations innovantes » de l’École de management (EMSI) de Grenoble, l’économie d’aujourd’hui, appelée « nouvelle économie » ou « économie du savoir » est caractérisée par trois mutations fondamentales : le passage d’une gestion de la main d’œuvre à une gestion des informations, des savoirs et des compétences (la gestion du « cerveau d’œuvre »), la vitesse des innovations technologiques largement supérieure au rythme des générations et l’interdépendance sociale, démographique, économique, technologique globale.
Dans ce contexte, la valorisation de toutes les formes du capital organisationnel et surtout du capital immatériel, intellectuel et humain visant à améliorer la vitesse, la capacité innovatrice et l’efficacité collective peut et doit s’appuyer sur les méthodes et les outils du travail collaboratif, afin de créer la synergie génératrice de performance organisationnelle.
L’investigation faisant l’objet de ce livre élaboré autour de la réflexion sur l’efficacité collective a été menée de février à avril 2006, auprès de quelques milliers de « cols blancs » (décideurs et professionnels) basés en France et ailleurs dans le monde, ayant accepté l’exercice qui leur proposait de tester et d’analyser, sur une base individuelle, leur propre style et mode de travail, ainsi que la façon de travailler en équipe et l’usage quotidien de la technologie.
L’enquête a consisté premièrement en l’administration d’un questionnaire à distance (durée : 40-60 minutes), conçu dans une approche de découverte et de sensibilisation, complétée par une analyse des réponses et la publication du tome 1 de cette étude, planifiée pour une durée de trois ans.
Les résultats de l’analyse des données collectées dans le cadre de cette enquête (2545 répondants) ont permis plusieurs constats :
- la performance personnelle / organisationnelle est accélérée par l’efficacité collective et le travail collaboratif,
- le courriel électronique est considéré comme l’outil de travail collaboratif par excellence, tandis que la messagerie instantanée, le blog, le forum ou les réseaux sociaux sont presque inconnus,
- les principales préoccupations vont vers l’efficacité des réunions, la collaboration effective, le partage d’information, la méconnaissance des termes techniques, le manque de temps, la surinformation, le besoin de référentiels communs, la formation.
Suite à l’étude des réponses, le profil type du répondant se caractérise par : l’utilisation quotidienne des TIC, le besoin d’outils et pratiques plus efficaces pour les réunions (organisation, prise de notes, rédaction et transmission des comptes rendus) et la collaboration (mise au point de documents en commun avec l’équipe), la vision du travail collaboratif et de ses outils en tant que générateurs de performance pour le groupe de travail, la nécessité d’améliorer l’accès et la qualité de l’information interne et externe, le rendement amélioré par l’utilisation d’outils innovants de partage d’information et de coopération, la surcharge de travail conséquente, l’utilisation généralisée du courriel électronique.
D’autre part, l’interprétation des réponses concernant les attitudes face aux TIC a permis la mise en évidence de quatre catégories de répondants (en ordre décroissant selon le nombre de répondants) : population "collaborative", population "peu enthousiaste", population "motivée pensant que les autres et l’environnement résistent", population "bien motivée et impliquée".
Les représentations cartographiques des réponses et des commentaires, auxquelles s’ajoutent des études de cas de grandes organisations, ainsi que des témoignages de dirigeants et de professionnels, viennent compléter ce premier volume dédié à l’efficacité collective.
Au niveau des pistes suggérées pour avancer vers l’efficacité collective, on cite : la nécessité d’une culture organisationnelle du collaboratif, la formation aux outils et aux méthodes collaboratifs, la préservation et le développement des relations humaines, la création de la fonction de responsable de l’efficacité collective, l’organisation des entreprises en pôles de compétitivité et en grappes spécialisées, l’orientation vers l’apprentissage organisationnel, le changement et la concertation, l’amélioration des systèmes d’information et informatiques – en d’autres mots, travailler sur les usages et sur les technologies pour un avenir plus ou moins lointain, mais toujours collectif.
[1] Parrainage : Microsoft France, Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie (ACFCI), Association Francophone des Utilisateurs du Net (AFNET), Groupe Informatique des Grandes Entreprises Françaises (CIGREF), Institut Demos, École Nationale Supérieure des Arts et Métiers (ENSAM), Fondation Internet Nouvelle Génération (FING), École de Management de Grenoble, La Tribune, Radio Classique.
Production et réalisation : Intelligence Collective, coopération et efficacité (ICCE), Donnezvotreavis.com, Next Modernity, Trivium Soft, Coxinélis.
LIENS SCIENCES DE L'INFORMATION
- Association of Independent Information Professionals
- Association des Professionnels de l'Information et de la Documentation
- Association Canadienne des Sciences de l'Information
- ASTED : Diffusion du Savoir & Gestion de la connaissance
- Corporation des Bibliothécaires du Quebec
- Information Society for the Information Age
- Society of Competitive Intelligence Professionals